CongésIntempéries BTP - Caisse du Centre 4 / 12 Par salaire, on doit comprendre tout ce qui constitue la rémunération du travailleur : traitement fixe, indemnités diverses en argent ou en nature, etc., en général tout ce qui est acquis par le travailleur
Alain Schultz entourĂ© de FrĂ©dĂ©rique Kanno, directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de l’UCF et de Jean-Marie Michaud, directeur de la Caisse de la RĂ©gion du Centre.? © Photo Gutton Le rĂ©seau congĂ©s-intempĂ©ries BTP a inaugurĂ©, vendredi, le nouveau centre d’appels du rĂ©seau congĂ©s-intempĂ©ries BTP Carci-BTP Ă  Yzeure. Un centre d'appels Ă  Yzeure pour le BTP Le rĂ©seau congĂ©s-intempĂ©ries BTP a inaugurĂ©, vendredi, le nouveau centre d'appels du rĂ©seau congĂ©s-intempĂ©ries BTP Carci-BTP Ă  Yzeure dĂ©diĂ© aux salariĂ©s de ce secteur. C'est dans des locaux neufs qu'Alain Schultz, prĂ©sident de la Caisse congĂ©s-intempĂ©ries BTP du Centre basĂ©e Ă  Yzeure *, a prĂ©sentĂ© leur nouveau dispositif un centre d'appels dĂ©diĂ© aux salariĂ©s du BTP, appelĂ© Carci-BTP centre d'appels du rĂ©seau congĂ©s-intempĂ©ries BTP. Le Carci-BTP est ouvert depuis le 1 er septembre D'ici Ă  2020, douze des vingt caisses prĂ©sentes sur le territoire disparaĂźtront, dont celle d'Yzeure », explique Alain Schultz. L'accueil tĂ©lĂ©phonique de nos caisses avait de vraies lacunes. C'est pourquoi nous avons eu l'idĂ©e de crĂ©er un centre spĂ©cialisĂ© oĂč des conseillers pourront rĂ©pondre aux demandes de nos salariĂ©s. » Le centre, ouvert depuis le 1 er septembre, gĂšre les appels tĂ©lĂ©phoniques des salariĂ©s des Caisses d'Alsace et du Centre, ce qui reprĂ©sente environ salariĂ©s. Elles seront rejointes par les caisses centre-ouest et sud-ouest, ce qui reprĂ©sentera Ă  terme environ salariĂ©s. Ces premiers jours de fonctionnement nous ont donnĂ© entiĂšre satisfaction. » GrĂące Ă  cette initiative, la Caisse du Centre sera sauvegardĂ©e et ses emplois pĂ©rennisĂ©s Les compĂ©tences professionnelles du personnel de la caisse de Moulins sont directement mises Ă  profit pour conseiller tous nos salariĂ©s. » * La Caisse congĂ©s-intempĂ©ries BTP du Centre, rĂ©unit les dĂ©partements de l'Allier, l'Yonne, le Loiret, la NiĂšvre et le Cher. Anna Lefour

CONGÉSINTEMPÉRIES BTP UNION DES CAISSES DE FRANCE EXTRANET ADHERENT - Administration PAGE 4 2-ComplĂ©ter la demande d’Authentification1. Saisir votre numĂ©ro d’adhĂ©rent ainsi que la lĂ© (information aessile sur votre ordereau d’Appel Ă  Cotisations) 2. Saisir votre numĂ©ro de SIRET 3. Cliquer sur le bouton 3- ComplĂ©ter les informations du demandeur

En bref Le service DADS-U CI-BTP » ne permet pas d’envoyer des donnĂ©es Ă  d’autres organismes que les caisses CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. aux caisses CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Pour vĂ©rifier la conformitĂ© de votre dĂ©claration DADS-U CI-BTP Ă  la norme en vigueur, vous avez la possibilitĂ© d’envoyer un fichier test en ligne. L’application n’accepte pas les fichiers compressĂ©s Zip. Qui et quand dĂ©clarer ? La dĂ©claration DADS-U CI BTP doit ĂȘtre transmise en EDI dĂ©pĂŽt d’un fichier extrait d’un logiciel de paie ou de gestion Ă  la norme en vigueur Cahier technique N4DS V01X16 mars 2021 – PDF – 2,52 Mo Documentation, tables de rĂ©fĂ©rences BTP, foire aux questions, aides au remplissage en cliquant ici Les Ă©chĂ©ances dĂ©claratives sont DĂ©clarations PĂ©riode de rĂ©fĂ©rence Date d’ouverture Les dĂ©clarations annuelles aux caisses CongĂ©s IntempĂ©ries BTP Du 1er avril n-1 » au 31 mars n » Peut ĂȘtre transmise Ă  compter du 1er avril de l’annĂ©e en cours Les dĂ©clarations annuelles Ă  la caisse CongĂ©s BTP de la RĂ©union Du 1er novembre n-1 » au 31 octobre n » Peut ĂȘtre transmise Ă  compter du 1er novembre de l’annĂ©e en cours L’envoi de dĂ©clarations avec une pĂ©riodicitĂ© autre qu’annuelle, c’est-Ă -dire mensuelle ou trimestrielle, est Ă©galement possible mais ne peut se faire qu’avec l’accord prĂ©alable de la caisse CongĂ©s IntempĂ©ries BTP destinataire. Les dates limites de transmission des dĂ©clarations annuelles, trimestrielles ou mensuelles sont prĂ©cisĂ©es dans le rĂšglement intĂ©rieur de chaque caisse CI-BTP. Un avis de dĂ©pĂŽt Ă  l’écran vous garantit que l’envoi s’est bien dĂ©roulĂ© et a bien Ă©tĂ© pris en compte. Pour utiliser ce service Pas encore inscrit sur ? Inscrit Ă  mais pas Ă  ce service VĂ©rifiez dans la mesure du possible au sein de votre entreprise si vos collĂšgues sont dĂ©jĂ  inscrits. Une fois votre inscription finalisĂ©e, vous accĂ©derez au service 24 h aprĂšs la fin de votre inscription. A partir de vote menu personnalisĂ©, sĂ©lectionnez DADS-U CI-BTP » et accĂ©dez Ă  ce service dĂšs le lendemain. Je m’inscris sur Je me connecte sur mon compte
CONGESINTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE-OUEST », pour l'application des lois et rĂšglements sur les congĂ©s annuels payĂ©s. Son siĂšge est Ă©tabli Ă  TOURS, 28 rue François Hardouin. Il peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© en tout autre endroit de la circonscription de la caisse sur simple dĂ©cision du conseil d’administation. OBJET ARTICLE 2 La caisse a pour objet : 1°) d'effectuer le
On a dĂ©posĂ© une plainte contre X. Ce n’est pas vieux puisqu’on l’a fait le 12 juillet dernier, auprĂšs du procureur de Limoges. » Jean-François PlĂ©e est prĂ©sident de la caisse des congĂ©s et intempĂ©ries du BTP CIBTP du Centre-Ouest. Depuis le 1er avril 2017, cette entitĂ© nĂ©e de la fusion entre les caisses de Tours et de Limoges gĂšre les congĂ©s et le chĂŽmage intempĂ©rie de entreprises adhĂ©rentes et quelque salariĂ©s. Tout sauf une petite caisse. EnquĂȘte en cours ProblĂšme le rapprochement des deux anciennes caisses a mis au jour ce que le prĂ©sident actuel, dans un PV de conseil d’administration du 30 juin 2017, qualifie d’élĂ©ments graves relatifs Ă  l’ancienne caisse de Limoges », qui couvrait alors la Creuse, la Haute-Vienne et la Dordogne. Aujourd’hui Ă  la retraite, le commissaire aux comptes a saisi le procureur de Tours. Nous avons [
] eu confirmation que le signalement du commissaire au compte est bien arrivĂ© entre les mains du procureur de la RĂ©publique de Tours, puis de Limoges et qu’une enquĂȘte a bien Ă©tĂ© ouverte », Ă©crit la Capeb 87, syndicat des artisans du BTP, dans un courrier adressĂ© Ă  ses adhĂ©rents, le 18 septembre. Une enquĂȘte, confiĂ©e Ă  la brigade financiĂšre du service rĂ©gional de police judiciaire, est en cours. La semaine derniĂšre, le parquet a Ă©galement reçu une lettre plainte », explique Bruno Robinet, vice-procureur. Elle Ă©tait assez confuse », complĂšte-t-il. RĂ©munĂ©rations hors normes Au tĂ©lĂ©phone, Jean-François PlĂ©e refuse de donner plus de prĂ©cisions sur les faits eux-mĂȘmes ». Mais les comptes-rendus que Le Populaire s’est procurĂ©s, sont plus loquaces. Ils concernent les pratiques de l’ancienne direction limougeaude. Les rĂ©munĂ©rations » de l’ancien directeur euros annuels sont hors norme pour un mi-temps », note le PV du 30 juin 2017. Les conditions financiĂšres [de son dĂ©part] dĂ©passent trĂšs largement les accords conclus initialement » et obĂšrent gravement le rĂ©sultat de l’exercice ». Mais ni les entreprises ni les salariĂ©s n’ont Ă©tĂ© impactĂ©s », promet le prĂ©sident PlĂ©e. Recevez par mail notre newsletter Ă©co et retrouvez l'actualitĂ© des acteurs Ă©conomiques de votre rĂ©gion. Un compte bancaire, clĂŽturĂ© le 31 dĂ©cembre 2016, quelques mois avant la fusion » comporte Ă©galement des transactions non comptabilisĂ©es » ainsi que des mouvements importants compensĂ©s par des recettes Ă©quivalentes » en provenance d’un syndicat de copropriĂ©tĂ©, liĂ© Ă  la direction de la CIBTP. Disparitions gĂ©nĂ©ralisĂ©es des archives relatives Ă  la comptabilitĂ© Dans la retranscription du conseil d’administration du 22 septembre 2017, il est Ă©galement question de la vente aux enchĂšres », dĂ©but 2015 », d’un appartement de la caisse, mis Ă  prix Ă  euros et adjugĂ© Ă  euros
 Ă  la compagne de l’ancien directeur. A l’époque, le conseil d’administration de la caisse de Limoges n’a pas Ă©tĂ© informĂ© de la rĂ©alisation de la vente, du prix dĂ©finitif de la transaction, ni de l’identitĂ© de sa bĂ©nĂ©ficiaire », note le procĂšs-verbal. En juin 2014, le conseil avait pourtant Ă©tĂ© sollicitĂ© pour autoriser la cession, mais l’autorisation ne prĂ©cisait ni la forme [
], ni le prix attendu », souligne le document. Le coĂ»t de la construction du bĂątiment de la CIBTP de Limoges, deux millions d’euros, pose Ă©galement question, alors que la moyenne des estimations Ă  la revente tourne autour de euros », indique la Capeb, dans son courrier. Une enquĂȘte dĂ©licate L’enquĂȘte en cours s’annonce longue et dĂ©licate. La disparition gĂ©nĂ©ralisĂ©e des archives relatives Ă  la comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale », Ă©voquĂ©e dans le PV de juin 2017, risque de compliquer les choses. Dans le milieu du BTP, cette affaire fait grand bruit. Mais lors du vote du conseil d’administration sur l’éventualitĂ© du dĂ©pĂŽt de plainte, tous les membres de la FĂ©dĂ©ration française du bĂątiment FFB de Creuse et de Haute-Vienne ont votĂ© contre » cette possibilitĂ©. Faits dĂ©lictueux ou simple nĂ©gligence ? On connaĂźt le contexte de conflit larvĂ© avec la Capeb, au sujet de ces caisses. Est-ce qu’il y a du pĂ©nal dans cette affaire ? Ce n’est pas Ă©vident », prĂ©cise Bruno Robinet. À la justice de dĂ©cider », ajoute Jean-François PlĂ©e. La Capeb confirme sa volontĂ© de se constituer partie civile si l’enquĂȘte dĂ©bouche sur des poursuites », fait savoir l’avocat du syndicat, Me Richard Doudet. ContactĂ© Ă  plusieurs reprises, l’ancien directeur de la caisse de Limoges, qui bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©somption d’innocence, n’a pas souhaitĂ© s’exprimer dans nos colonnes. Comment fonctionne cette caisse ? InstituĂ©es en 1937, les caisses des congĂ©s et intempĂ©ries du BTP CIBTP fonctionnent grĂące aux cotisations des entreprises. Les entreprises leur versent des cotisations correspondant au coĂ»t des congĂ©s acquis par leurs salariĂ©s », explique le site de l’union des caisses de France. En 2017, la caisse du Centre-ouest a ainsi collectĂ© 220 millions d’euros. Ces sommes font l’objet de placements financiers dont les produits contribuent Ă  la couverture des frais de gestion, des charges fiscales et sociales ainsi que des avantages prĂ©vus par les conventions collectives du secteur », avance le site. Ainsi, le coĂ»t du congĂ© s’avĂšre Ă©quivalent Ă  celui [
] des autres secteurs ». Certains voudraient voir ce dispositif remis en cause. C’est le contexte de conflit larvĂ© » qu’évoque le vice-procureur de Limoges. SĂ©bastien Dubois
Congesintemperies btp caisse du centre-ouest association Perception Tours. Informations et situation de l'association Conges intemperies btp caisse du centre-ouest Caisses de congés payés, caisses de secours dans
Raison sociale CIBTP CAISSE DU CENTREAdresse SECTION PERSONNEL 28 Rue FRANCOIS HARDOUIN 37100 TOURSSIREN 775 347 867SIRET siĂšge 77534786700050Secteur d’activitĂ© ActivitĂ©s des organisations patronales et consulaires juridique Association dĂ©clarĂ©eDĂ©but d’activitĂ© 1 janvier 1900Effectifs 50 à 99 salariés
LarrĂȘtĂ© du 3 mars 2017 portant agrĂ©ment de la caisse « congĂ©s intempĂ©ries BTP-caisse du Centre-Ouest » vient d’ĂȘtre publiĂ© au JO du 8 Avril 2017. Cette caisse assure le service des congĂ©s payĂ©s des salariĂ©s des entreprises du secteur du bĂątiment des dĂ©partements de la Creuse, de la Dordogne, de la Haute-Vienne, de l'Eure, d'Eure-et-Loir, de l'Indre, d'Indre-et-Loire et

Le chantier du chĂąteau de Fontainebleau en janvier 2006 Gilles Coulon/TF ObsolĂšte, inique, discriminant » une poignĂ©e de petits patrons du BTP n’ont pas de mots assez durs pour dĂ©noncer le systĂšme des caisses de congĂ©s payĂ©s du bĂątiment. Un systĂšme hĂ©ritĂ© du Front populaire, vĂ©ritable vache Ă  lait pour les puissantes fĂ©dĂ©rations du bĂątiment avec des pratiques qui, du point de vue de ces entreprises, s’apparentent Ă  de l’extorsion de suite aprĂšs la publicitĂ© Le gouvernement, le Medef et mĂȘme l’ElysĂ©e tout le monde sait, mais personne ne veut y mettre de l’ordre. EnquĂȘte sur un scandale qui menace aujourd’hui des dizaines de PME du secteur. A Limoges, les premiers contestataires dĂ©noncent l’adhĂ©sion obligatoire aux caisses La rĂ©volte est partie de Limoges. Au dĂ©but, ils sont une poignĂ©e, emmenĂ©s par une figure de proue Henri Maillot, chef d’équipe dans une PME de 40 personnes spĂ©cialisĂ©e dans le gros oeuvre. SalariĂ© et associĂ© de son entreprise, Maillot a un jour la curiositĂ© d’examiner les comptes. Il dĂ©couvre alors les cotisations mensuelles versĂ©es Ă  la Caisse des congĂ©s payĂ©s du BTP du Centre-Ouest. Une grosse somme pour son entreprise plus de 170 000 euros par an. Il interroge son PDG, qui lui rĂ©pond, fataliste On ne peut rien faire contre la Caisse... »La suite aprĂšs la publicitĂ© A Bagnolet en novembre 2004 Philippe Lopparelli/TF Un mĂ©canisme hĂ©ritĂ© des annĂ©es 30, oĂč les ouvriers changeaient d’employeurs chaque jour Volontiers frondeur, Henri Maillot, titulaire d’une maĂźtrise d’administration des entreprises AES, plutĂŽt rare Ă  ce niveau, parle haut lorsqu’il Ă©voque l’argent des congĂ©s payĂ©s. Un systĂšme unique en France, qui existe depuis 1937. A l’époque, les ouvriers du bĂątiment changent souvent de chantiers et d’employeurs. Au moment des vacances, ils n’ont parfois aucune garantie de toucher les fameux congĂ©s payĂ©s. Pour assurer des vacances Ă  tous, les patrons crĂ©ent donc des caisses qui collectent les cotisations et les redistribuent aux intĂ©ressĂ©s. Ces caisses prennent ensuite la gestion des congĂ©s intempĂ©ries Ă  partir de 1946 -une allocation versĂ©e en cas de pluie ou de neige- puis Ă  partir de 1985, les activitĂ©s de l’OPPBTP, la branche hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention du BTP. Voir le document Aujourd’hui, 32 caisses se partagent l’énorme gĂąteau des vacances des ouvriers du bĂątiment plus de 5 milliards d’euros par an. Comme le montre cet appel de cotisation de la Caisse de la RĂ©gion de Paris, les congĂ©s payĂ©s sont facturĂ©s Ă  hauteur de 19,6% du \ total des salaires plafonnĂ©s dĂ©clarĂ©s Ă  l’Urssaf\ », lĂ  oĂč, en moyenne, le coĂ»t des congĂ©s ne dĂ©passe pas les 14% ! La suite aprĂšs la publicitĂ© Le systĂšme prive les entreprises d’une annĂ©e de trĂ©sorerie Pour de nombreux entrepreneurs, le systĂšme est aujourd’hui complĂštement obsolĂšte. D’abord, parce que 80% des salariĂ©s du secteur sont dĂ©sormais fixes, trĂšs souvent en CDI dans un secteur frappĂ© par la pĂ©nurie de main-d’oeuvre. Selon la Dares, le taux de rotation turn over est de 22,2% dans la construction, Ă  comparer avec les 40% de l’ensemble des mĂ©tiers. Autre critique le mĂ©canisme de versement des cotisations prive les entreprises d’une part importante de leur trĂ©sorerie, dans la mesure oĂč elles sont obligĂ©es de cotiser un an Ă  l’avance... Henri Maillot parle carrĂ©ment d’une confiscation » Henri Maillot et ses amis n’en sont pas Ă  leur premiĂšre escarmouche avec les caisses du BTP. En 2004, aprĂšs la diffusion d’un tract critique sur le sujet, il est poursuivi pour diffamation publique par la Caisse de surcompensation, devenue entretemps l’Union des Caisses de France. Il sera relaxĂ© sur une nullitĂ©. Mais le dĂ©bat juridique est posĂ©. L’argument d’Henri Maillot ? Les caisses de congĂ©s payĂ©s ne respectent pas le principe de libertĂ© d’association. Jusqu’à maintenant, la jurisprudence donne raison aux caisses. Des jugements qui vont clairement Ă  l’encontre d’un principe formellement reconnu par la Cour europĂ©enne des droits de l’homme CEDH de suite aprĂšs la publicitĂ© Des tribunaux de commerce et des organisations patronales du bĂątiment Autre exemple Patrick Couturas, menuisier Ă  Eyjeaux, petite bourgade prĂšs de Limoges. Avec son unique employĂ©, cela fait vingt-cinq ans qu’il fabrique des escaliers en bois pour les particuliers. L’entreprise tourne correctement, sans plus. Aujourd’hui, la caisse de Limoges lui rĂ©clame 1900 euros de cotisations. Huissier, commandement Ă  payer, ordonnance de comparution devant le tribunal de commerce. Dont l’actuel prĂ©sident, RenĂ© Dufour, fut aussi vice-prĂ©sident de la Caisse du centre-ouest CCPBCO pendant douze ans ! L’actuel prĂ©sident de la Caisse du Limousin, Jacques Raynaud, est quant Ă  lui aussi prĂ©sident de la Banque Populaire Centre Atlantique... la banque de Patrick Couturas. Notre menuisier a beau avoir le sens de l’humour, il ne se sent pas vraiment Ă©coutĂ© par ses interlocuteurs Rien n’est Ă©pargnĂ© aux PME Ă©voluant en marge du BTP La suite aprĂšs la publicitĂ© Un univers contrĂŽlĂ© par les patrons Les statuts rĂ©gissant les caisses, comme celui de la caisse du Haut-Rhin, dĂ©finissent un objet social trĂšs Ă©tendu article2 En outre, elle peut prĂȘter son concours toutes les fois qu’il lui est demandĂ© par les pouvoirs publics, pour des fins dĂ©terminĂ©es par ceux-ci, mĂȘme en dehors de son objet tel qu’il est dĂ©fini ci-dessus. » Une formule aussi vague que large. Mieux l’association fonctionne grĂące Ă  un bureau, Ă©lu par ses membres. Lesquels membres ont aussi le droit d’ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s Ă  l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, mais sur un mode trĂšs particulier article 20 de dĂ©signation des reprĂ©sentants Ces reprĂ©sentants ont droit Ă  autant de voix que les adhĂ©rents qu’ils reprĂ©sentent ont versĂ© de fois,dans l’exercice prĂ©cĂ©dant l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, un montant de cotisations de congĂ©s payĂ©s Ă©gal Ă  l’abattement prĂ©vu par l’article R. 731-18 du code du travail, tel qu’il est connu la veille de l’assemblĂ©e. » En clair, ce sont les syndicats membres de droit » qui font et dĂ©font les majoritĂ©s au sein des caisses. Qui sont-ils ? Quatre organisations patronales, lĂ  aussi clairement indiquĂ©es dans les statuts de l’UCF la FFB fĂ©dĂ©ration française du bĂątiment, la FNTP fĂ©dĂ©ration nationale des travaux publics, la CAPEB confĂ©dĂ©ration de l’artisanat et des petites entreprises du bĂątiment et la FNSNOP fĂ©dĂ©ration nationale des sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives de production du bĂątiment. La suite aprĂšs la publicitĂ© Partout en France, les 32 Caisses de congĂ©s payĂ©s se montrent intraitables, envoyant leurs contrĂŽleurs assermentĂ©s vĂ©rifier l’activitĂ© de chaque sociĂ©tĂ©. L’aventure est arrivĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© Michel Rezig, basĂ©e Ă  Sarcelles. Créée en 1995, cette PME de sept personnes trois administratifs, quatre en production est spĂ©cialisĂ©e dans le commerce de tissus industriels, de type stores, bĂąches ou tissus isolants pour les chambres froides. En 2003, la Caisse du BTP de Paris effectue un premier contrĂŽle, Ă  l’issue duquel elle rĂ©clame l’affiliation immĂ©diate de l’entreprise, parce que deux employĂ©s rĂ©alisent aussi la pose des tissus vendus. Pourtant, Rezig est loin de l’univers du BTP. Tout ces employĂ©s travaillent en atelier ou, chez les clients, dans des endroits protĂ©gĂ©s des intempĂ©ries. Ici, pas d’emploi prĂ©caire. La sociĂ©tĂ© marche bien, mais rien Ă  faire, la Caisse attaque... et gagne, devant le tribunal de commerce de Pontoise, puis devant la cour d’appel de Versailles. Motif L’adhĂ©sion obligatoire de l’employeur, contestĂ©e par la sociĂ©tĂ© appelante, est une mesure nĂ©cessaire Ă  la protection des droits et de la santĂ© des salariĂ©s, en leur assurant le paiement non seulement des congĂ©s payĂ©s mais aussi celui des indemnitĂ©s de chĂŽmage-intempĂ©ries, rĂ©gime dont les caisses sont Ă©galement chargĂ©es ; qu’elle n’est donc pas contraire Ă  l’article 11 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l’homme. »MalgrĂ© un pourvoi en Cour de cassation, la Caisse de Paris menace toujours Rezig d’une inscription-privilĂšge au greffe. Ce qui signifierait la liquidation pure et simple de la sociĂ©tĂ©, comme l’explique Catherine Glise, responsable administrative de la sociĂ©tĂ© La principale critique des entrepreneurs concerne l’opacitĂ© des comptes de ces caisses. En thĂ©orie, ils sont certifiĂ©s par un commissaire aux comptes. Mais Pascal Sanchez, PDG d’Emaplast 40 salariĂ©s, qui a cotisĂ© trois ans, a une autre vision La suite aprĂšs la publicitĂ© Seul Ă©lĂ©ment d’information les caisses ont toujours affirmĂ© qu’elles parviennent Ă  assurer leurs frais de fonctionnement grĂące aux produits financiers de la trĂ©sorerie des cotisations. Dans ce cas, comment expliquer la diffĂ©rence de 4 Ă  6% constatĂ©e entre le systĂšme en vigueur dans les autres secteurs et celui des caisses du BTP ? Pascal Sanchez estime cet Ă©cart Ă  environ 500 euros par salariĂ© et par an. Soit, au total, une charge supplĂ©mentaire pour lui de 17486 euros par an. A toutes ces critiques, l’Union des caisses de France rĂ©pond statut » et garantie des droits des salariĂ©s ». Sa directrice, Claudine Metz, a acceptĂ© de rĂ©pondre Ă  Rue89 sur le manque de transparence constatĂ© par certains de ses adhĂ©rents. Les cotisations, dit-elle, couvrent exactement le coĂ»t des congĂ©s payĂ©s, tel qu’ils sont payĂ©s par les caisses avec un certain nombre d’avantages, notamment une prime de vacances de 30% » Une longue liste d’abus, plus ou moins connus... Si les comptes sont opaques, le train de vie des administrateurs des caisses l’est tout autant. Officiellement, ceux-ci sont bĂ©nĂ©voles comme tout dirigeant d’association. De plus, elles n’ont pas le droit de faire des profits comme l’indique leur statut article 2 La suite aprĂšs la publicitĂ© La caisse, n’exerçant pas d’activitĂ© Ă©conomique, s’interdit tout bĂ©nĂ©fice. »Le plus grand flou rĂšgne sur les petits et grands privilĂšges des administrateurs, cooptĂ©s par les organisations patronales. Le 14 octobre 2003, les administrateurs de la caisse de Limoges ont ainsi choisi le ChĂąteau des Reynats, prĂšs de PĂ©rigueux -un magnifique hĂŽtel-restaurant quatre Ă©toiles- pour tenir le conseil d’administration de la CCPBCO. A la lecture du procĂšs-verbal, surprise les dĂ©bats commencent Ă  13h00 pour s’achever Ă ... 13h15. Juste le temps de réélire le mĂȘme bureau pour trois ans ! Idem pour la caisse de Rennes. Cette fois-ci, nous sommes en octobre 2007 et les administrateurs dĂ©cident de tenir leur assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle Ă ... Montpellier. Rendez-vous un vendredi Ă  16 heures pile, pour bien commencer le week-end. Inutile de prĂ©ciser que les adhĂ©rents n’ont rien eu Ă  redire, puisqu’il fallait lire le bulletin d’annonces lĂ©gales des Petites affiches pour ĂȘtre au courant de cette AG. Sans oublier les amĂ©nagements luxueux des siĂšges, comme l’entrĂ©e de la caisse de Nantes pavĂ©e de travertin d’Italie, un marbre rouge aux reflets chatoyants A Mulhouse, la justice sanctionne voyages et contrats d’assurance-vie trop exotiques En 1996, certains administrateurs de Colmar adressent une lettre anonyme au parquet de Mulhouse, pour dĂ©noncer les agissements frauduleux » du prĂ©sident de la Caisse du Haut-Rhin, de son directeur et d’une poignĂ©e d’administrateurs. AprĂšs une longue enquĂȘte du SRPJ, les policiers Ă©tablissent les suite aprĂšs la publicitĂ© D’abord, un systĂšme de contrats d’assurance-vie au bĂ©nĂ©fice des administrateurs. Contrats financĂ©s par la caisse, en guise de rĂ©munĂ©ration cachĂ©e de leur mandat. Pour le prĂ©sident, le contrat prĂ©voyait un versement de 25000 francs 3810 euros par an sur dix ans, avec un versement initial de 125000 francs 19054 euros. Pas mal pour un bĂ©nĂ©vole, mais en droit, les juges retiendront l’abus de confiance. MĂȘme chose, en plus modeste, pour quatre membres du bureau qui plaident la bonne foi ». Jean-Claude Biwand aimait aussi les voyages pour assister Ă  des symposium, congrĂšs ou rĂ©unions », dont il fera profiter le directeur salariĂ© de la caisse. AccompagnĂ©s de leur Ă©pouse, les deux hommes vont Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans Etats-Unis puis aux Antilles aux frais de la princesse. Sans oublier de menus frais de dĂ©placements exagĂ©rĂ©ment gonflĂ©s. Jugement en 2002 six mois de prison avec sursis pour le prĂ©sident indĂ©licat, une amende pour le directeur et relaxe au bĂ©nĂ©fice du doute » pour les autres. L’affaire n’a pas dĂ©passĂ© la Une de la presse locale. La rĂ©volte de la plasturgie contre les caisses du BTP C’est sans doute l’un des tout derniers dĂ©crets signĂ©s Dominique de Villepin, Premier ministre ». Le 11 mai 2007, alors qu’il va quitter l’hĂŽtel Matignon, le chef du gouvernement appose son paraphe Ă  un texte rĂ©gissant les relations entre les caisses et les organisations patronales reprĂ©sentatives d’une branche professionnelle autre que celle du bĂątiment ». Le dĂ©cret fait rĂ©fĂ©rence Ă  des accords » sur les rĂšgles d’affiliation. La suite aprĂšs la publicitĂ© En fait, ce simple dĂ©cret est le rĂ©sultat de trois annĂ©es de nĂ©gociations acharnĂ©es entre, d’un cĂŽtĂ© un collectif de professions emmenĂ© par la FĂ©dĂ©ration de la plasturgie et, de l’autre, l’Union des caisses de France. Comme le souligne un communiquĂ© de presse commun, l’accord signĂ© en mars 2007 permet Ă  ces entreprises de sortir du systĂšme des caisses. A condition de dĂ©montrer que leur activitĂ© de pose bĂątiment » n’excĂšde pas 10% de leur chiffre d’affaires. Sinon, c’est l’affiliation obligatoire. Au cours des discussions, le collectif a tentĂ© de faire valoir l’argument des conventions collectives ne seraient affiliĂ©es que les entreprises relevant de la convention du bĂątiment. Refus ferme et dĂ©finitif de l’Union des caisses de France. Les caisses collectent aussi les cotisations volontaires aux organisations patronales Sous l’égide de la Direction des relations du travail, le BTP a fini par obtenir gain de cause... tout en s’engageant Ă  cesser de collecter de façon abusive les cotisations volontaires destinĂ©es aux organisations patronales. Le gouvernement aurait mĂȘme promis une circulaire pour interdire formellement l’amalgame pratiquĂ© par des nombreuses caisses qui rĂ©clament, au milieu des cotisations congĂ©s payĂ©s, la cotisation FFB » ou CAPEB ». La suite aprĂšs la publicitĂ© Une pratique tout Ă  fait illĂ©gale », pour le chef d’entreprise Pascal Sanchez Pour la directrice de l’Union des caisses de France, tout cela est faux. Claudine Metz est formelle, il n’a jamais Ă©tĂ© question d’une telle mesure AprĂšs de nombreuses relances, le service communication de la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment a fini par nous faire savoir que D’une façon gĂ©nĂ©rale, le prĂ©sident de la FFB ne s’exprime pas sur ce sujet des caisses de congĂ©s payĂ©s du BTP. »Il faut dire que, outre sa proximitĂ© avec Laurence Parisot, Christian Baffy occupe un poste stratĂ©gique du Medef vice-prĂ©sident trĂ©sorier.

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