CONGĂSINTEMPĂRIES BTP UNION DES CAISSES DE FRANCE EXTRANET ADHERENT - Administration PAGE 4 2-ComplĂ©ter la demande dâAuthentification1. Saisir votre numĂ©ro dâadhĂ©rent ainsi que la lĂ© (information aessile sur votre ordereau dâAppel Ă Cotisations) 2. Saisir votre numĂ©ro de SIRET 3. Cliquer sur le bouton 3- ComplĂ©ter les informations du demandeur
En bref Le service DADS-U CI-BTP » ne permet pas dâenvoyer des donnĂ©es Ă dâautres organismes que les caisses CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. aux caisses CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Pour vĂ©rifier la conformitĂ© de votre dĂ©claration DADS-U CI-BTP Ă la norme en vigueur, vous avez la possibilitĂ© dâenvoyer un fichier test en ligne. Lâapplication nâaccepte pas les fichiers compressĂ©s Zip. Qui et quand dĂ©clarer ? La dĂ©claration DADS-U CI BTP doit ĂȘtre transmise en EDI dĂ©pĂŽt dâun fichier extrait dâun logiciel de paie ou de gestion Ă la norme en vigueur Cahier technique N4DS V01X16 mars 2021 â PDF â 2,52 Mo Documentation, tables de rĂ©fĂ©rences BTP, foire aux questions, aides au remplissage en cliquant ici Les Ă©chĂ©ances dĂ©claratives sont DĂ©clarations PĂ©riode de rĂ©fĂ©rence Date dâouverture Les dĂ©clarations annuelles aux caisses CongĂ©s IntempĂ©ries BTP Du 1er avril n-1 » au 31 mars n » Peut ĂȘtre transmise Ă compter du 1er avril de lâannĂ©e en cours Les dĂ©clarations annuelles Ă la caisse CongĂ©s BTP de la RĂ©union Du 1er novembre n-1 » au 31 octobre n » Peut ĂȘtre transmise Ă compter du 1er novembre de lâannĂ©e en cours Lâenvoi de dĂ©clarations avec une pĂ©riodicitĂ© autre quâannuelle, câest-Ă -dire mensuelle ou trimestrielle, est Ă©galement possible mais ne peut se faire quâavec lâaccord prĂ©alable de la caisse CongĂ©s IntempĂ©ries BTP destinataire. Les dates limites de transmission des dĂ©clarations annuelles, trimestrielles ou mensuelles sont prĂ©cisĂ©es dans le rĂšglement intĂ©rieur de chaque caisse CI-BTP. Un avis de dĂ©pĂŽt Ă lâĂ©cran vous garantit que lâenvoi sâest bien dĂ©roulĂ© et a bien Ă©tĂ© pris en compte. Pour utiliser ce service Pas encore inscrit sur ? Inscrit Ă mais pas Ă ce service VĂ©rifiez dans la mesure du possible au sein de votre entreprise si vos collĂšgues sont dĂ©jĂ inscrits. Une fois votre inscription finalisĂ©e, vous accĂ©derez au service 24 h aprĂšs la fin de votre inscription. A partir de vote menu personnalisĂ©, sĂ©lectionnez DADS-U CI-BTP » et accĂ©dez Ă ce service dĂšs le lendemain. Je mâinscris sur Je me connecte sur mon compteRaison sociale CIBTP CAISSE DU CENTREAdresse SECTION PERSONNEL 28 Rue FRANCOIS HARDOUIN 37100 TOURSSIREN 775 347 867SIRET siĂšge 77534786700050Secteur dâactivitĂ© ActivitĂ©s des organisations patronales et consulaires juridique Association dĂ©clarĂ©eDĂ©but dâactivitĂ© 1 janvier 1900Effectifs 50 aÌ 99 salarieÌs
Le chantier du chĂąteau de Fontainebleau en janvier 2006 Gilles Coulon/TF ObsolĂšte, inique, discriminant » une poignĂ©e de petits patrons du BTP nâont pas de mots assez durs pour dĂ©noncer le systĂšme des caisses de congĂ©s payĂ©s du bĂątiment. Un systĂšme hĂ©ritĂ© du Front populaire, vĂ©ritable vache Ă lait pour les puissantes fĂ©dĂ©rations du bĂątiment avec des pratiques qui, du point de vue de ces entreprises, sâapparentent Ă de lâextorsion de suite aprĂšs la publicitĂ© Le gouvernement, le Medef et mĂȘme lâElysĂ©e tout le monde sait, mais personne ne veut y mettre de lâordre. EnquĂȘte sur un scandale qui menace aujourdâhui des dizaines de PME du secteur. A Limoges, les premiers contestataires dĂ©noncent lâadhĂ©sion obligatoire aux caisses La rĂ©volte est partie de Limoges. Au dĂ©but, ils sont une poignĂ©e, emmenĂ©s par une figure de proue Henri Maillot, chef dâĂ©quipe dans une PME de 40 personnes spĂ©cialisĂ©e dans le gros oeuvre. SalariĂ© et associĂ© de son entreprise, Maillot a un jour la curiositĂ© dâexaminer les comptes. Il dĂ©couvre alors les cotisations mensuelles versĂ©es Ă la Caisse des congĂ©s payĂ©s du BTP du Centre-Ouest. Une grosse somme pour son entreprise plus de 170 000 euros par an. Il interroge son PDG, qui lui rĂ©pond, fataliste On ne peut rien faire contre la Caisse... »La suite aprĂšs la publicitĂ© A Bagnolet en novembre 2004 Philippe Lopparelli/TF Un mĂ©canisme hĂ©ritĂ© des annĂ©es 30, oĂč les ouvriers changeaient dâemployeurs chaque jour Volontiers frondeur, Henri Maillot, titulaire dâune maĂźtrise dâadministration des entreprises AES, plutĂŽt rare Ă ce niveau, parle haut lorsquâil Ă©voque lâargent des congĂ©s payĂ©s. Un systĂšme unique en France, qui existe depuis 1937. A lâĂ©poque, les ouvriers du bĂątiment changent souvent de chantiers et dâemployeurs. Au moment des vacances, ils nâont parfois aucune garantie de toucher les fameux congĂ©s payĂ©s. Pour assurer des vacances Ă tous, les patrons crĂ©ent donc des caisses qui collectent les cotisations et les redistribuent aux intĂ©ressĂ©s. Ces caisses prennent ensuite la gestion des congĂ©s intempĂ©ries Ă partir de 1946 -une allocation versĂ©e en cas de pluie ou de neige- puis Ă partir de 1985, les activitĂ©s de lâOPPBTP, la branche hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention du BTP. Voir le document Aujourdâhui, 32 caisses se partagent lâĂ©norme gĂąteau des vacances des ouvriers du bĂątiment plus de 5 milliards dâeuros par an. Comme le montre cet appel de cotisation de la Caisse de la RĂ©gion de Paris, les congĂ©s payĂ©s sont facturĂ©s Ă hauteur de 19,6% du \ total des salaires plafonnĂ©s dĂ©clarĂ©s Ă lâUrssaf\ », lĂ oĂč, en moyenne, le coĂ»t des congĂ©s ne dĂ©passe pas les 14% ! La suite aprĂšs la publicitĂ© Le systĂšme prive les entreprises dâune annĂ©e de trĂ©sorerie Pour de nombreux entrepreneurs, le systĂšme est aujourdâhui complĂštement obsolĂšte. Dâabord, parce que 80% des salariĂ©s du secteur sont dĂ©sormais fixes, trĂšs souvent en CDI dans un secteur frappĂ© par la pĂ©nurie de main-dâoeuvre. Selon la Dares, le taux de rotation turn over est de 22,2% dans la construction, Ă comparer avec les 40% de lâensemble des mĂ©tiers. Autre critique le mĂ©canisme de versement des cotisations prive les entreprises dâune part importante de leur trĂ©sorerie, dans la mesure oĂč elles sont obligĂ©es de cotiser un an Ă lâavance... Henri Maillot parle carrĂ©ment dâune confiscation » Henri Maillot et ses amis nâen sont pas Ă leur premiĂšre escarmouche avec les caisses du BTP. En 2004, aprĂšs la diffusion dâun tract critique sur le sujet, il est poursuivi pour diffamation publique par la Caisse de surcompensation, devenue entretemps lâUnion des Caisses de France. Il sera relaxĂ© sur une nullitĂ©. Mais le dĂ©bat juridique est posĂ©. Lâargument dâHenri Maillot ? Les caisses de congĂ©s payĂ©s ne respectent pas le principe de libertĂ© dâassociation. JusquâĂ maintenant, la jurisprudence donne raison aux caisses. Des jugements qui vont clairement Ă lâencontre dâun principe formellement reconnu par la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme CEDH de suite aprĂšs la publicitĂ© Des tribunaux de commerce et des organisations patronales du bĂątiment Autre exemple Patrick Couturas, menuisier Ă Eyjeaux, petite bourgade prĂšs de Limoges. Avec son unique employĂ©, cela fait vingt-cinq ans quâil fabrique des escaliers en bois pour les particuliers. Lâentreprise tourne correctement, sans plus. Aujourdâhui, la caisse de Limoges lui rĂ©clame 1900 euros de cotisations. Huissier, commandement Ă payer, ordonnance de comparution devant le tribunal de commerce. Dont lâactuel prĂ©sident, RenĂ© Dufour, fut aussi vice-prĂ©sident de la Caisse du centre-ouest CCPBCO pendant douze ans ! Lâactuel prĂ©sident de la Caisse du Limousin, Jacques Raynaud, est quant Ă lui aussi prĂ©sident de la Banque Populaire Centre Atlantique... la banque de Patrick Couturas. Notre menuisier a beau avoir le sens de lâhumour, il ne se sent pas vraiment Ă©coutĂ© par ses interlocuteurs Rien nâest Ă©pargnĂ© aux PME Ă©voluant en marge du BTP La suite aprĂšs la publicitĂ© Un univers contrĂŽlĂ© par les patrons Les statuts rĂ©gissant les caisses, comme celui de la caisse du Haut-Rhin, dĂ©finissent un objet social trĂšs Ă©tendu article2 En outre, elle peut prĂȘter son concours toutes les fois quâil lui est demandĂ© par les pouvoirs publics, pour des fins dĂ©terminĂ©es par ceux-ci, mĂȘme en dehors de son objet tel quâil est dĂ©fini ci-dessus. » Une formule aussi vague que large. Mieux lâassociation fonctionne grĂące Ă un bureau, Ă©lu par ses membres. Lesquels membres ont aussi le droit dâĂȘtre reprĂ©sentĂ©s Ă lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, mais sur un mode trĂšs particulier article 20 de dĂ©signation des reprĂ©sentants Ces reprĂ©sentants ont droit Ă autant de voix que les adhĂ©rents quâils reprĂ©sentent ont versĂ© de fois,dans lâexercice prĂ©cĂ©dant lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, un montant de cotisations de congĂ©s payĂ©s Ă©gal Ă lâabattement prĂ©vu par lâarticle R. 731-18 du code du travail, tel quâil est connu la veille de lâassemblĂ©e. » En clair, ce sont les syndicats membres de droit » qui font et dĂ©font les majoritĂ©s au sein des caisses. Qui sont-ils ? Quatre organisations patronales, lĂ aussi clairement indiquĂ©es dans les statuts de lâUCF la FFB fĂ©dĂ©ration française du bĂątiment, la FNTP fĂ©dĂ©ration nationale des travaux publics, la CAPEB confĂ©dĂ©ration de lâartisanat et des petites entreprises du bĂątiment et la FNSNOP fĂ©dĂ©ration nationale des sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives de production du bĂątiment. La suite aprĂšs la publicitĂ© Partout en France, les 32 Caisses de congĂ©s payĂ©s se montrent intraitables, envoyant leurs contrĂŽleurs assermentĂ©s vĂ©rifier lâactivitĂ© de chaque sociĂ©tĂ©. Lâaventure est arrivĂ©e Ă la sociĂ©tĂ© Michel Rezig, basĂ©e Ă Sarcelles. Créée en 1995, cette PME de sept personnes trois administratifs, quatre en production est spĂ©cialisĂ©e dans le commerce de tissus industriels, de type stores, bĂąches ou tissus isolants pour les chambres froides. En 2003, la Caisse du BTP de Paris effectue un premier contrĂŽle, Ă lâissue duquel elle rĂ©clame lâaffiliation immĂ©diate de lâentreprise, parce que deux employĂ©s rĂ©alisent aussi la pose des tissus vendus. Pourtant, Rezig est loin de lâunivers du BTP. Tout ces employĂ©s travaillent en atelier ou, chez les clients, dans des endroits protĂ©gĂ©s des intempĂ©ries. Ici, pas dâemploi prĂ©caire. La sociĂ©tĂ© marche bien, mais rien Ă faire, la Caisse attaque... et gagne, devant le tribunal de commerce de Pontoise, puis devant la cour dâappel de Versailles. Motif LâadhĂ©sion obligatoire de lâemployeur, contestĂ©e par la sociĂ©tĂ© appelante, est une mesure nĂ©cessaire Ă la protection des droits et de la santĂ© des salariĂ©s, en leur assurant le paiement non seulement des congĂ©s payĂ©s mais aussi celui des indemnitĂ©s de chĂŽmage-intempĂ©ries, rĂ©gime dont les caisses sont Ă©galement chargĂ©es ; quâelle nâest donc pas contraire Ă lâarticle 11 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de lâhomme. »MalgrĂ© un pourvoi en Cour de cassation, la Caisse de Paris menace toujours Rezig dâune inscription-privilĂšge au greffe. Ce qui signifierait la liquidation pure et simple de la sociĂ©tĂ©, comme lâexplique Catherine Glise, responsable administrative de la sociĂ©tĂ© La principale critique des entrepreneurs concerne lâopacitĂ© des comptes de ces caisses. En thĂ©orie, ils sont certifiĂ©s par un commissaire aux comptes. Mais Pascal Sanchez, PDG dâEmaplast 40 salariĂ©s, qui a cotisĂ© trois ans, a une autre vision La suite aprĂšs la publicitĂ© Seul Ă©lĂ©ment dâinformation les caisses ont toujours affirmĂ© quâelles parviennent Ă assurer leurs frais de fonctionnement grĂące aux produits financiers de la trĂ©sorerie des cotisations. Dans ce cas, comment expliquer la diffĂ©rence de 4 Ă 6% constatĂ©e entre le systĂšme en vigueur dans les autres secteurs et celui des caisses du BTP ? Pascal Sanchez estime cet Ă©cart Ă environ 500 euros par salariĂ© et par an. Soit, au total, une charge supplĂ©mentaire pour lui de 17486 euros par an. A toutes ces critiques, lâUnion des caisses de France rĂ©pond statut » et garantie des droits des salariĂ©s ». Sa directrice, Claudine Metz, a acceptĂ© de rĂ©pondre Ă Rue89 sur le manque de transparence constatĂ© par certains de ses adhĂ©rents. Les cotisations, dit-elle, couvrent exactement le coĂ»t des congĂ©s payĂ©s, tel quâils sont payĂ©s par les caisses avec un certain nombre dâavantages, notamment une prime de vacances de 30% » Une longue liste dâabus, plus ou moins connus... Si les comptes sont opaques, le train de vie des administrateurs des caisses lâest tout autant. Officiellement, ceux-ci sont bĂ©nĂ©voles comme tout dirigeant dâassociation. De plus, elles nâont pas le droit de faire des profits comme lâindique leur statut article 2 La suite aprĂšs la publicitĂ© La caisse, nâexerçant pas dâactivitĂ© Ă©conomique, sâinterdit tout bĂ©nĂ©fice. »Le plus grand flou rĂšgne sur les petits et grands privilĂšges des administrateurs, cooptĂ©s par les organisations patronales. Le 14 octobre 2003, les administrateurs de la caisse de Limoges ont ainsi choisi le ChĂąteau des Reynats, prĂšs de PĂ©rigueux -un magnifique hĂŽtel-restaurant quatre Ă©toiles- pour tenir le conseil dâadministration de la CCPBCO. A la lecture du procĂšs-verbal, surprise les dĂ©bats commencent Ă 13h00 pour sâachever Ă ... 13h15. Juste le temps de réélire le mĂȘme bureau pour trois ans ! Idem pour la caisse de Rennes. Cette fois-ci, nous sommes en octobre 2007 et les administrateurs dĂ©cident de tenir leur assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle Ă ... Montpellier. Rendez-vous un vendredi Ă 16 heures pile, pour bien commencer le week-end. Inutile de prĂ©ciser que les adhĂ©rents nâont rien eu Ă redire, puisquâil fallait lire le bulletin dâannonces lĂ©gales des Petites affiches pour ĂȘtre au courant de cette AG. Sans oublier les amĂ©nagements luxueux des siĂšges, comme lâentrĂ©e de la caisse de Nantes pavĂ©e de travertin dâItalie, un marbre rouge aux reflets chatoyants A Mulhouse, la justice sanctionne voyages et contrats dâassurance-vie trop exotiques En 1996, certains administrateurs de Colmar adressent une lettre anonyme au parquet de Mulhouse, pour dĂ©noncer les agissements frauduleux » du prĂ©sident de la Caisse du Haut-Rhin, de son directeur et dâune poignĂ©e dâadministrateurs. AprĂšs une longue enquĂȘte du SRPJ, les policiers Ă©tablissent les suite aprĂšs la publicitĂ© Dâabord, un systĂšme de contrats dâassurance-vie au bĂ©nĂ©fice des administrateurs. Contrats financĂ©s par la caisse, en guise de rĂ©munĂ©ration cachĂ©e de leur mandat. Pour le prĂ©sident, le contrat prĂ©voyait un versement de 25000 francs 3810 euros par an sur dix ans, avec un versement initial de 125000 francs 19054 euros. Pas mal pour un bĂ©nĂ©vole, mais en droit, les juges retiendront lâabus de confiance. MĂȘme chose, en plus modeste, pour quatre membres du bureau qui plaident la bonne foi ». Jean-Claude Biwand aimait aussi les voyages pour assister Ă des symposium, congrĂšs ou rĂ©unions », dont il fera profiter le directeur salariĂ© de la caisse. AccompagnĂ©s de leur Ă©pouse, les deux hommes vont Ă la Nouvelle-OrlĂ©ans Etats-Unis puis aux Antilles aux frais de la princesse. Sans oublier de menus frais de dĂ©placements exagĂ©rĂ©ment gonflĂ©s. Jugement en 2002 six mois de prison avec sursis pour le prĂ©sident indĂ©licat, une amende pour le directeur et relaxe au bĂ©nĂ©fice du doute » pour les autres. Lâaffaire nâa pas dĂ©passĂ© la Une de la presse locale. La rĂ©volte de la plasturgie contre les caisses du BTP Câest sans doute lâun des tout derniers dĂ©crets signĂ©s Dominique de Villepin, Premier ministre ». Le 11 mai 2007, alors quâil va quitter lâhĂŽtel Matignon, le chef du gouvernement appose son paraphe Ă un texte rĂ©gissant les relations entre les caisses et les organisations patronales reprĂ©sentatives dâune branche professionnelle autre que celle du bĂątiment ». Le dĂ©cret fait rĂ©fĂ©rence Ă des accords » sur les rĂšgles dâaffiliation. La suite aprĂšs la publicitĂ© En fait, ce simple dĂ©cret est le rĂ©sultat de trois annĂ©es de nĂ©gociations acharnĂ©es entre, dâun cĂŽtĂ© un collectif de professions emmenĂ© par la FĂ©dĂ©ration de la plasturgie et, de lâautre, lâUnion des caisses de France. Comme le souligne un communiquĂ© de presse commun, lâaccord signĂ© en mars 2007 permet Ă ces entreprises de sortir du systĂšme des caisses. A condition de dĂ©montrer que leur activitĂ© de pose bĂątiment » nâexcĂšde pas 10% de leur chiffre dâaffaires. Sinon, câest lâaffiliation obligatoire. Au cours des discussions, le collectif a tentĂ© de faire valoir lâargument des conventions collectives ne seraient affiliĂ©es que les entreprises relevant de la convention du bĂątiment. Refus ferme et dĂ©finitif de lâUnion des caisses de France. Les caisses collectent aussi les cotisations volontaires aux organisations patronales Sous lâĂ©gide de la Direction des relations du travail, le BTP a fini par obtenir gain de cause... tout en sâengageant Ă cesser de collecter de façon abusive les cotisations volontaires destinĂ©es aux organisations patronales. Le gouvernement aurait mĂȘme promis une circulaire pour interdire formellement lâamalgame pratiquĂ© par des nombreuses caisses qui rĂ©clament, au milieu des cotisations congĂ©s payĂ©s, la cotisation FFB » ou CAPEB ». La suite aprĂšs la publicitĂ© Une pratique tout Ă fait illĂ©gale », pour le chef dâentreprise Pascal Sanchez Pour la directrice de lâUnion des caisses de France, tout cela est faux. Claudine Metz est formelle, il nâa jamais Ă©tĂ© question dâune telle mesure AprĂšs de nombreuses relances, le service communication de la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment a fini par nous faire savoir que Dâune façon gĂ©nĂ©rale, le prĂ©sident de la FFB ne sâexprime pas sur ce sujet des caisses de congĂ©s payĂ©s du BTP. »Il faut dire que, outre sa proximitĂ© avec Laurence Parisot, Christian Baffy occupe un poste stratĂ©gique du Medef vice-prĂ©sident trĂ©sorier.
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