Ilaide les élèves qui ont des difficultés d’adaptation dues à un problème de santé mentale, un trouble du comportement ou un trouble du développement. Le psychoéducateur. Il travaille

Télécharger l'article Télécharger l'article Il a été prouvé que les thérapies aident les personnes de tous âges à surmonter des problèmes allant de la dépression à l’anxiété en passant par les phobies et les problèmes d’abus de drogues [1] . Pourtant, nombreux sont ceux qui hésitent ou refusent de suivre une thérapie, et ce, pour de nombreuses raisons. Si quelqu’un que vous connaissez a besoin d’une thérapie, vous pouvez suivre quelques conseils pour aborder le sujet sans le mettre dans l’embarras ou avoir honte. Savoir comment s’y prendre sans le brusquer est crucial pour réussir à amener une personne à laquelle vous tenez à accepter l’aide dont elle a besoin. 1Dites à votre ami ou à votre partenaire que ce qu’il ressent est normal. Que la personne que vous encouragez à voir un psychologue souffre d’une dépendance, d’un trouble mental ou traverse simplement une mauvaise passe, le fait de lui dire que ce qu’elle ressent est normal est la première étape pour dissocier la thérapie des préjugés [2] . Rappelez à votre être cher ou à votre ami que les personnes de son genre, ethnie, âge ou de sa nationalité rencontrent les mêmes problèmes et suivent une thérapie sans en ressentir de la honte. 2 Rappelez à votre proche que ses problèmes ont des causes médicales. La dépression, l’anxiété et les phobies sont toutes des pathologies [3] . À la base, la dépendance est aussi un problème de santé [4] . Essayez de comparer la thérapie à une visite chez le docteur pour une tout autre raison médicale. Demandez à votre ami Tu n’hésiterais pas à aller voir un docteur pour un problème cardiaque ou pulmonaire, n’est-ce pas ? Alors en quoi cette situation-ci est-elle différente ? » 3 Insistez sur le fait que tout le monde a parfois besoin d’aide. Des études ont prouvé que 18 % de la population française a déjà recherché et obtenu un certain type de traitement pour des problèmes de santé mentale. Cela représente plus d’une personne sur cinq, soit environ 12 millions d’individus [5] . Essayez de lui dire par exemple Je suis là pour toi, quoiqu’il arrive. Je n’aurai pas une mauvaise opinion de toi juste parce que tu as besoin d’une thérapie. » 4Montrez à votre proche que vous lui apportez tout votre soutien. Le fait que vous disiez que vous ne le verriez pas différemment s’il allait suivre la thérapie l’aidera à se convaincre qu’il n’y a aucun vrai préjugé lié aux thérapies. 1 Encouragez votre amie à vous livrer le fond de sa pensée. Demandez à votre proche de vous dire exactement ce qui l’effraye à propos de la thérapie. Amenez-le à s’ouvrir à vous par rapport à ses peurs et à ses inquiétudes, car cela peut être une première étape intéressante dans le processus qui l’amènera à aller voir un psychologue. Essayez de lancer la conversation en admettant quelques-unes de vos propres peurs et inquiétudes. Cela pourrait faire en sorte que votre discussion ressemble plus à un dialogue à propos de la peur et de la thérapie qu’à un ordre lui intimant de chercher à obtenir de l’aide. Si vous avez d’autres amis qui ont suivi avec succès une thérapie, n’oubliez pas de les citer comme exemple afin de prouver à quel point une thérapie peut être efficace. Vous pouvez aussi demander à celui qui a déjà consulté d’avoir une discussion avec votre proche afin de l’aider à vaincre ses peurs et pour répondre à ses questions. 2 Traitez chaque peur avec logique. La logique et la raison sont les seules choses qui peuvent démanteler avec succès les pensées négatives et les peurs. Si votre ami est effrayé par le fait que la thérapie devienne un cycle sans fin, faites-lui comprendre que ce ne sera pas le cas. La plupart des thérapies comportementales cognitives durent entre 10 et 20 séances, même si certaines peuvent continuer sur des périodes plus ou moins longues ou courtes [6] . Certaines séances de psychothérapie peuvent durer de 1 à 2 ans en fonction des problèmes traités, alors que dans le même temps certains patients se sentent mieux après juste une séance [7] . De plus, souvenez-vous, votre proche peut toujours décider qu’il en a assez des séances. Ce n’est pas un contrat d’obligations. Si votre être cher est effrayé par le cout de la thérapie, aidez-le à trouver des thérapeutes qui sont couverts par l’assurance ou qui offrent des tarifs réduits. Peu importe ce qui effraye votre ami ou votre bienaimé, essayez d’éliminer chaque inquiétude en lui disant Cela ne sera pas un problème » tout en lui offrant quelques solutions ou approches de solutions. Certains psychologues offrent des consultations gratuites par téléphone avant de fixer un rendez-vous. Cela pourrait fournir à votre proche une occasion de poser des questions à propos de ses peurs. Cela lui permettrait aussi d’apprendre à connaitre le psychologue. 3Aidez votre être cher à trouver un psychologue. En effectuant des recherches en ligne, vous pouvez facilement parvenir à trouver un thérapeute qui correspondra aux besoins de votre proche. L’Association française contre la dépression et les troubles bipolaires permet d’entrer en contact avec des psychologues. Visitez son site au 4Proposez-lui de l’accompagner au cabinet pour sa première visite. Vous ne serez probablement pas capable d’être avec lui durant la séance, mais le fait qu’il sache que vous êtes là pour le soutenir pourrait l’aider à accepter plus facilement la thérapie. Certains psychologues pourraient même vous permettre de participer à la séance, bien entendu avec le consentement de votre proche [8] . 1 Dites à votre amie que le médecin sera discret. Informez votre proche concernant le secret professionnel qui existe entre un docteur et son patient. Ce que votre proche dit au cours des séances est généralement protégé et confidentiel [9] . Souvenez-vous que ces lois diffèrent selon les départements et les pays, mais tous les psychologues sont tenus de divulguer les détails de la clause de confidentialité, aussi bien verbalement que par écrit. Vous pouvez demander une copie de l’accord de consentement avant de prendre rendez-vous. 2 Demandez à votre proche les raisons de sa frayeur. Si votre amie a peur en raison de sa vulnérabilité, rappelez-lui que pleurer ou parler d’un problème avec une personne tierce peut soulager énormément. Selon de récentes études, près de 89 % des gens se sentent mieux après avoir eu une poussée émotionnelle comme le fait de pleurer [10] et les médecins recommandent fortement de parler de ses problèmes pour se soulager [11] . Essayez de dire à votre proche ou à votre ami C’est normal que tu t’ouvres à quelqu’un. C’est à cela que servent les amis et les partenaires. Tu dois construire une relation de confiance avec ton thérapeute et l’honnêteté est toujours la meilleure façon d’y parvenir. » Rappelez à votre proche que démêler les sentiments peut être effrayant, surtout si ces derniers avaient été refoulés. Néanmoins, les psychologues sont formés pour aider les patients à gérer leurs sentiments de façon saine, dans le but d’éviter d’être submergés par eux. 3 Rappelez à votre être cher quel résultat il peut s’attendre à avoir. Le pire qui puisse découler du fait de suivre une thérapie est que rien ne change. D’un autre côté, dans le meilleur des scénarios, votre proche y tirera du soulagement, du réconfort et aura une nouvelle vision des choses. Réaffirmez à votre proche que vous tenez à lui et que vous êtes présent pour lui, quoi qu’il arrive. Encouragez votre être cher à s’ouvrir et à faire preuve de franchise avec le psychologue tout en lui expliquant tout ce qui ne va pas. Ce dernier peut avoir une approche différente à tenter ou en cas d’échec il peut toujours rediriger votre proche vers un autre psychologue plus à même de l’aider. Conseils Suggérez à votre proche de parler avec son docteur par rapport au besoin de suivre une thérapie et de demander des recommandations ainsi que de l’assistance via ce canal. Ceci est important parce qu’un psychologue ne peut pas prescrire des médicaments à moins qu’il ne soit qualifié pour le faire. Son docteur pourrait envisager d’intégrer des antidépresseurs ou d’autres médicaments à son traitement général. Aidez votre proche à trouver un psychologue en ligne. Proposez de fixer les rendez-vous à sa place s’il est trop nerveux pour le faire lui-même. Essayez des sites de recherche en ligne pour trouver un spécialiste dans votre région. Avertissements Si la personne en question a des tendances suicidaires, ne perdez pas de temps à tergiverser. Cherchez à obtenir immédiatement de l’aide d’un professionnel. Vérifiez toujours les références du psychologue choisi. Chaque médecin a des références professionnelles que vous pouvez vérifier par téléphone ou en ligne. En cas de doute, contactez les associations qui s’occupent de la gestion des professionnels du domaine. Le médecin qui s’occupe du bienêtre de votre bienaimé devrait aussi vous aider à vérifier toutes les informations nécessaires. Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé. wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l'application liste non exhaustive des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans numéro des urgences médicales européen est le 112 Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici. Références À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 12 305 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?

4conseils pour mieux vivre avec son empathie. 1. Prenez du recul. Dupliquer les émotions de quelqu’un qui va mal et vous parle de ses problèmes ne va pas l’aider à aller mieux. Vous devez à tout prix prendre conscience que les problèmes des autres ne sont pas les vôtres. Concentrez-vous sur ce qui vous appartient, ce qui est à vous Comment aider un proche atteint de dépression ? La famille, les amis pensent souvent que la personne dépressive pourrait s’en sortir si seulement elle le voulait bien ». Mais, il ne faut jamais oublier que la dépression est une véritable maladie et non un choix du patient. Il est important que les proches arrivent à comprendre à quel point il est difficile de se défaire de l’emprise de la dépression, ainsi il leur sera beaucoup plus facile d’accepter et de tolérer cette situation. Pour aider au mieux, il faut s’informer sur la dépression, en connaître ses symptômes, ses causes, ses traitements. Il est essentiel de considérer le malade comme une personne à part entière, capable de prendre des décisions, ou si son état ne le permet pas, de l’impliquer au maximum dans ses prises de décisions. On n’aide pas l’autre en décidant à sa place, en l’infantilisant. Etre aidant La personne dépressive est très souvent confrontée à différentes pertes perte éventuelle de son emploi, perte de son rôle au sein du couple, de la famille, diminution de son autonomie, perte de confiance en soi,… Toutes ces pertes sont difficiles à vivre et peuvent générer de la colère, de la frustration, une baisse de l’estime de soi, etc. Etre aidant, c’est avant tout écouter, être disponible, compréhensif, soutenir avec bienveillance, rassurer. Il faut être attentif aux paroles prononcées, elles peuvent avoir un impact non négligeable chez la personne malade. Il est vivement conseillé d’éviter les paroles telles que fais un effort », secoue toi », fais preuve de bonne volonté ». Le discours moralisateur n’a pas sa place et ne fait que renforcer le sentiment d’indignité et de culpabilité du malade. De plus, ce type de paroles peut avoir comme effet sur la personne malade, de retarder la 1ère étape du processus de guérison qui est la RECONNAISSANCE et l’ACCEPTATION de la maladie. Des paroles telles que tu as tout pour être heureux », il n’y a pas de raison que tu sois triste », sont ressenties comme le signe d’une incompréhension, d’une non reconnaissance de la souffrance ressentie par la personne dépressive. Ce sentiment d’incompréhension, le renforcement de la culpabilité par rapport à sa maladie peuvent être des éléments aggravants de la symptomatologie dépressive et peuvent favoriser des idées suicidaires. Etre aidant, c’est également observer les évolutions du comportement de la personne dépressive par rapport à elle -même image corporelle, hygiène, apparence, appétit. à autrui mutisme, repli sur soi, agressivité, instabilité d’humeur, manque de motivation, baisse ou arrêt des activités. aux soins mauvais suivi du traitement médicamenteux, mauvaise observation du traitement, refus ou ambivalence de soins. aux sorties difficultés à se rendre au travail, arrêt des loisirs, confinement à domicile, refus de voir ses amis. au quotidien difficultés ou refus de s’impliquer dans les tâches domestiques, négligence de l’entretien de la maison. Etre aidant, c’est ne rien prendre pour soi La personne dépressive est en souffrance, elle peut tenir des paroles, des propos blessants, car elle est submergée par certaines émotions la tristesse notamment. Il est important de ne pas prendre ces paroles trop à cœur. Etre aidant, c’est être patient Les progrès sont parfois lents, très lents. Etre aidant, c’est fournir l’aide que vous êtes prêt à donner tout en laissant sa part d’autonomie à la personne Etre aidant c’est fournir l’aide que l’autre est prêt à accepter. C’est montrer l’exemple encourager la personne à mener une vie saine, c’est l’accompagner éventuellement dans certaines de ses activités, l’emmener à un rendez-vous, faire ses courses, chercher ses enfants à l’école,… Etre aidant, c’est rester confiant Montrez à la personne que vous croyez en elle, en sa capacité à aller mieux. Etre aidant, c’est reconnaître et accepter ses limites Il faut accepter ses limites psychiques, physiques et matérielles pour ne pas s’épuiser. Etre aidant, c’est conseiller La personne à consulter son médecin traitant, son psychiatre, son thérapeute. C’est l’inviter à suivre ou poursuivre son traitement. Etre aidant, c’est ne pas avoir peur d’évoquer les idées suicidaires. La guérison est une démarche personnelle qui est entre les mains de la personne malade. Voici quelques phrases, attitudes positives à l’égard du patient dépressif Attitude de compréhension, d’acceptation Je comprends que tu n’aies pas envie de beaucoup bouger » Je respecte ton désir de ne rien vouloir faire pour l’instant et de vivre au ralenti mais je suis disponible pour entreprendre des activités avec toi » Ce n’est pas ta faute. Tu n’es pas responsable de ce qui t’arrive. Nous sommes tous autour de toi pour t’aider à t’en sortir et tu t’en sortiras » Attitudes de collaboration Je vais t’aider, tu peux compter sur moi pour faire les démarches nécessaires auprès de ton employeur et de la caisse de maladie » Je suis prête à t’écouter si tu as envie de parler ou à rester près de toi sans rien dire si tu le désires. Nous avons tous envie que tu guérisses » Attitudes rassurantes C’est difficile ce que tu vis aujourd’hui mais ta maladie est guérissable, il faut que tu ailles voir un médecin » Tu es fatiguée, sans envie, il t’est difficile d’entreprendre des choses pour le moment. C’est un passage pénible, mais on va t’aider à t’en sortir » Outil interactif L'arbre des possibilités Quiz L'entourage d'une personne dépressive 1 Soyez radicalement honnête et améliorez votre niveau d’exigence. C’est la partie la plus difficile lorsque nous voulons quitter quelqu’un qu’on aime. Pour rompre les liens avec une personne à laquelle vous êtes très attaché, vous devrez vous sentir mal à l’aise.

Vérifié le 03/02/2022 par PasseportSanté Sommaire Quoi dire?Quoi faire pour aider au moment du diagnostic?Comment réagir devant des pleurs ou de la colère?Comment offrir de l'aide?Quoi dire? C'est malheureux, mais souvent, c'est à ce moment qu'on va dire les pires banalités. Les patients nous disent qu'ils se font dire des phrases creuses, comme "je sais ce que tu ressens", "c'est juste un mauvais moment à passer", "ne t'en fais pas, les médecins savent ce qu'ils font"...Pour être aidant, il suffit d'écouter et d'offrir notre disponibilité. Dire "je suis là", "tu es important pour moi et tu peux m'appeler quand tu veux", "s'il y a quelque chose que je peux faire pour rendre ça moins lourd pour toi, je le ferai volontiers". Si on préfère, simplement tenir la main de la personne et se taire, c'est déjà beaucoup. »Quoi faire pour aider au moment du diagnostic?Il est souhaitable que la personne soit accompagnée lors de ses rendez-vous médicaux importants, soutient le Dr Quenneville. Surtout lorsqu'elle s'attend à recevoir les résultats d'examens médicaux. Un diagnostic de maladie grave ou chronique n'arrive jamais de façon soudaine », rappelle-t-il. En effet, dans les semaines ou les mois qui précèdent, des symptômes et des examens médicaux ont éveillé des le médecin prononce le mot fatidique - cancer, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, etc. -, le patient entre en état de choc, explique Dr Quenneville. Sa capacité à absorber l'information diminue beaucoup. Certaines personnes diront même qu'elles ne se rappellent plus ce que leur médecin leur a dit. Le choc est trop un proche est à ses côtés, ce dernier peut ensuite lui demander ce qu'il a retenu sur la maladie et les traitements, et vérifier s'ils ont compris la même chose. C'est une bonne idée que l'accompagnant prenne des notes durant le rendez-vous. On cerne alors plus facilement les sujets à personne qui reçoit le diagnostic risque fort de réagir émotivement à la nouvelle, par des larmes, des injures... Un contrecoup tout à fait normal dans les moyen d'apporter du réconfort à la personne qui vient d'apprendre qu'elle est malade est simplement d'accueillir et d'accepter sa réaction, quelle qu'elle soit, soutient le Dr Quenneville. Concrètement, cela se fait en lui signifiant que sa réaction est correcte. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de recevoir un diagnostic. Je peux penser que je ne réagirais probablement pas de la même façon qu'elle, poursuit le Dr Quenneville. Mais il faut accepter que c'est sa façon de réagir. »Le diagnostic ébranle la vie à plusieurs égards, explique-t-il On est assez confortable dans notre vie, on a confiance en l'avenir puis, soudain, tout ce qui avait été prévu, tout ce qu'on tenait pour acquis et qui pourtant ne l'était pas, est menacé de nous échapper. »D'abord et avant tout, se montrer disponible, suggère le Dr Quenneville S'il y a quelque chose que je peux faire pour toi, je voudrais que tu saches que je suis disponible à tel moment et que je vais faire ce que tu vas me demander de faire. » Et bien entendu, tenir parole le moment ligne est cependant mince entre aider l'autre et décider pour l'autre. C'est au malade et non aux aidants naturels de déterminer à quel moment et de quelle façon l'aide sera offerte, soutient le Dr article vous-a-t-il été utile ?À lire aussi

Utilisezl’humour pour relâcher la tension. Utilisez l’humour pour vous aider à faire face à ce qui vous met en colère et, peut-être, toutes les attentes irréalistes que vous avez de la façon dont les choses devraient aller. Évitez le sarcasme, il peut blesser les sentiments et aggraver les choses. Aider, être aidé Dans la même rubrique J'ai découvert que mon enfant se drogue Il ne veut pas arrêter, que faire ? Comment aider un proche ? Il a repris sa consommation Se faire aider Prendre conscience qu’un proche a un problème de drogue n’est pas chose facile, mais savoir quelle aide lui apporter une fois ce constat établi ne l’est pas forcément se comprendreLa première démarche est d’essayer de mieux cerner la situation en entamant un dialogue. Cette proposition d’échange étant à votre initiative, il est opportun de l’aborder à partir de l’expression de vos propres ressentis, de vos inquiétudes ou des tensions que vous faciliter ce dialogue, il est essentiel de favoriser un climat de confiance. Celui-ci passe par une attitude qui invite à la confidence en évitant de braquer votre interlocuteur par l’expression de reproches ou par un rapport de force ou d’autorité. Laissez à votre proche l’occasion d’exprimer sa propre vision de la situation et acceptez-la sans la contester en répondant simplement que votre point de vue est votre proche tout en restant à votre placeAider un proche vous met à une place particulière. C’est à la fois être à ses côtés pour lui proposer un soutien mais également être conscient qu’il reste le seul à pouvoir réellement agir. Ainsi, certaines choses peuvent être de votre ressort, d’autres ne pourrez pas prendre toutes les initiatives à sa place, comme les prises de rendez-vous. L’engagement de votre proche dans ses soins est essentiel. Vous pouvez en revanche vous renseigner sur des pistes d’aide et les lui pouvez aussi vous informer sur les moyens de réduire les risques liés à son usage de votre proche s’injecte ou sniffe sa drogue il peut avoir accès à des kits de consommation à moindre risque. S’il est consommateur d’héroïne ou d’un opiacé, vous pouvez ou il peut se procurer un kit anti-overdose à base de naloxone en pharmacie Prenoxad ou auprès d’un CAARUD, d'un CSAPA, ou d'une unité mobile de soins et de réduction des risques Prenoxad ou Nalscue.En discutant avec lui de ces moyens vous rendez possible un dialogue différent entre vous. C’est une façon d’aider votre proche même s’il n’est pas prêt à arrêter sa consommationSoutenir votre procheSoutenir votre proche implique de ne pas le dévaloriser, ni de le brusquer en accélérant les démarches ou en lui faisant du chantage. Ces attitudes bloquent généralement le dialogue et fragilisent la confiance mutuelle. La meilleure manière d’avancer est avant tout de respecter le rythme de l’autre, d’être à l’écoute de ce qu’il est prêt à entreprendre au fur et à mesure de sa réflexion. Encouragez-le également à s’appuyer sur d’autres aides que la vôtre à travers des professionnels de santé ligne téléphonique de soutien, médecin de famille, consultations en addictologie, etc.. Ils peuvent l’inviter à faire le point sur ses difficultés sans pour autant immédiatement parler de dans l’entourage proche d’un consommateur de drogue peut donner le sentiment de pouvoir faire évoluer la situation. Pourtant, cette place particulière comporte des limites et vous confronte à des difficultés. C’est pourquoi il est aussi important de savoir se faire aider. Retour
Le30 août 2018. Se faire larguer n’est jamais très agréable, mais devoir rompre avec quelqu’un n’est pas un cadeau non plus.. Initier une rupture consiste tout de même à
Rédacteur Dr Nicolas Neveux, Psychiatre à Paris, formé en Thérapie Cognitive et Comportementale AFTCC et en Thérapie Interpersonnelle IFTIP, mail . L’essentiel hors cas d’urgence, ne pas s’opposer frontalement au proche qui souffre ne pas le faire culpabiliser le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d’organiser la stratégie thérapeutique voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue la Thérapie cognitive et Comportementale TCC ou la Thérapie Interpersonnelle TIP sont à privilégier dans cette situation si votre proche refuse de consulter, vous pouvez consulter un psychiatre afin de vous conseiller sur la façon de l’aider en cas d’urgence, notamment d’idées suicidaires, l’hospitalisation est nécessaire pour votre proche, quitte à s’opposer à lui. Essayer d’aider un proche qui souffre d’un problème psy… Difficile question… Autant on peut espérer que ce site vous aura convaincu de la nécessité de rechercher l’aide nécessaire si quelque chose vous alarme, autant il en va tout autrement d’un membre de votre entourage. Votre rôle, dans ce cas de figure est capital. Le propre des problèmes psychologiques est que, très souvent, les personnes sont réticentes à appeler à l’aide. Le rôle de la famille est alors capital! Comment convaincre un proche de se faire aider par un psychiatre ? C’est la question la plus fréquente. Le problème central réside dans le fait que lorsqu’on cherche à aider son mari, son épouse, son enfant, un ami… même si l’intention est honorable de notre part, l’autre ne nous perçoit pas forcément comme autorisé à avancer une opinion sur son mode de pensée ou son comportement. L’intervention est alors vécue comme intrusive et traitée comme telle par celui ou celle que nous souhaitions aider… Hélas, il n’y a pas de recette miracle. Première chose ne pas vous sentir coupable si vous n’y parvenez pas les psys eux-mêmes n’arrivent pas toujours à persuader les gens de suivre les soins dont ils ont besoin. Le plus important, c’est d’essayer de faire ce que vous pouvez. Par contre, vous ne pouvez pas sauver les gens contre leur gré! Ceci étant dit, voici quelques pistes pour vous aider. Plan de la page 1/ Conseils généraux 2/ Ce qu’il ne faut surtout pas faire 3/ Si vous vous inquiétez pour un proche, qui ne veut pas consulter et que vous cherchez de l’aide 4/ Que faire si un proche souffre d’une pathologie psy? 5/ Que faire si votre proche est en danger urgent et ne veut pas être aidé? . Conseils généraux pour aider un proche Ils ne sont ni exhaustifs, ni sûrs à 100%, mais vous donnent quelques repères dans votre démarche. Si vous êtes proches, ou qu’une confiance importante vous unit à la personne, ou simplement en position d’autorité vis-à-vis d’elle parent et enfant, par exemple, il est possible d’aborder le problème que vous avez repéré avec une saine franchise. Ce cas est bien sûr le plus simple, et toujours à privilégier si vous le pouvez. Aborder les choses directement est possible dans de nombreuses pathologies psy. En effet, le déni n’est pas présent dans toutes les pathologies psy mais uniquement dans certaines d’entre elles. Ce qu’il faut comprendre dans la relation entre vous et votre proche vous pouvez être convaincu que votre proche a un problème, mais vous pouvez vous tromper. Restez prudent par rapport à votre propre conviction le problème psy peut être réel, mais votre proche peut être dans le déni. Dans ce cas, il faut procéder très progressivement, par petites touches. votre proche peut ne pas supporter que ce soit vous qui pointiez ses difficultés, parce que l’enjeu peut être trop difficile pour lui au regard de la relation que vous avez. Par exemple, un enfant peut avoir du mal é reconnaître son mal-être vis-à-vis de ses parents alors qu’il le dira plus volontiers à son grand-père. Si aborder de front le problème n’est pas possible, d’autres pistes s’offrent à vous En parler avec d’autres amis de la personne. Ainsi vous serez plusieurs, à des moments différents, à évoquer ce problème. Faire des allusions au problème, afin de montrer que vous avez repéré ce problème, et que vous êtes disponible pour écouter la personne si elle en manifeste l’envie. Éventuellement, proposer de parler directement. Par exemple, lui dire que vous avez l’impression qu’elle est triste, mais toujours en restant hésitant j’ai l’impression que » et non pas tu es triste ». Il faut rester prudent. Pointer les conséquences néfastes ou de modification de comportement indiscutables, en s’interrogeant sur les motifs qui les expliquent. Parler du problème comme si c’était pour quelqu’un d’autre ou une information détachée. J’ai entendu dire que les problèmes d’alcool commencent par la consommation en solitaire, tu le savais? »… une information détachée, qu’on va remettre souvent sur le tapis. Autres abords Lui rappeler que vous l’aimez. Cela contribuera à créer un climat de confiance qui permettra qu’un jour la personne accepte de vous parler. Amener la personne sur des sources d’information en rapport avec son problème… Ce site, par exemple, mais aussi des livres, des émissions ou des articles peuvent faire l’affaire. Si la personne appréhende les consultations, ou ce qui pourrait se passer en séance, vous pouvez lui proposer de visionner des vidéos illustrant comment se déroulent des séances de psychothérapie, vous pouvez consulter les vidéos du cycle de découverte des psychothérapies. Montrer de l’empathie. Demander à votre proche ce qui le bloque dans le fait de demander de l’aide Parler de votre propre expérience. Par exemple, vous pouvez parler des consultations que vous avez eues si vous avez consulté un psy. Expliquer les conséquences que vous craignez pour votre proche. Quoiqu’il arrive, restez patient, ne vous énervez jamais, aussi déraisonnables que pourront vous sembler, parfois, certaines réponses de la personne. Rappelez-vous que la personne est celle qui souffre le plus de son problème. Prenez votre temps, pour aider la personne à évoluer sur la durée. . Pour aider un proche, voilà ce qu’il ne faut surtout pas faire Chercher à faire avouer la personne. Rien ne pourra la forcer à reconnaître son problème, aussi délétère qu’il soit. Chercher à obtenir une évolution de l’attitude en quelques entretiens, voire dès la première fois où le sujet est abordé. Il faut laisser à la personne le temps de mûrir sa réflexion. Vouloir convaincre votre proche, faire du prosélytisme. Si elle ne comprend pas, c’est qu’elle n’est pas prête. Il faudra revenir à la charge, plus tard. S’énerver. Si la personne ne vous croit pas ou ne change pas, ce n’est pas contre vous, c’est qu’elle n’est pas prête. Faire du chantage, des ultimatums. La personne se braquera, s’éloignera de vous, ou au pire se déprimera totalement. Stigmatiser voire punir la personne parce qu’elle n’arrive pas à surmonter ses problèmes. Culpabiliser la personne. Juger la personne Par contre, il ne faut pas non plus compenser ce que votre proche refuse de faire parce qu’il ne va pas bien. Par exemple, si votre proche présente une agoraphobie et qu’il ne refuse de se faire soigner, ce n’est pas à vous de faire ses courses parce qu’il refuse de sortir de chez lui. La personne en souffrance ne doit pas avoir de bénéfice d’être en souffrance. Il faut l’aider s’il fait tout ce qu’il faut pour se soigner, mais ne rien faire pour compenser s’il ne s’aide pas lui-même. Surtout, ne vous investissez pas trop, ne faites pas un objectif de votre vie de soigner votre proche. Seul celui qui est concerné peut se soigner. . Si vous vous inquiétez pour un proche qui ne veut pas consulter et que vous cherchez de l’aide. La première chose qui pourra vous aider, est de vous informer. En ce sens, le fait que vous parcouriez ce site est déjà une démarche d’information. Vous pouvez aussi vous tourner vers des associations France Dépression, AFTOC etc… qui seront une mine de renseignements utiles. Une autre solution toujours possible est de prendre rendez-vous pour vous, avec un psychiatre, à qui vous exposerez la situation problème. De cette façon, il pourra vous aider à identifier les solutions qui s’offrent à vous. Ainsi, il examinera le cas particulier dans lequel vous vous trouvez, l’état du proche pour qui vous vous inquiétez, et le lien de proximité qui vous unit à ce proche. Par contre, les psychiatres ne vous répondront pas par mail ou par téléphone sur des situations cliniques spécifiques. En effet, le code de déontologie et les règlements médico-légaux le leur interdisent, d’où la nécessité de consulter directement pour parler du proche qui vous inquiète. Par contre, certaines situations sont des urgences qui dispensent d’attendre l’accord de la personne. C’est le cas des idées suicidaires du délire d’une mise en danger de lui-même ou d’autrui comme des troubles du comportement Ces situations justifient une prise en charge en urgence, voire sans consentement de la personne, car sa santé est menacée immédiatement. . Que faire pour aider un proche qui souffre d’une pathologie psy? La façon de se positionner et d’aider un proche qui a un problème psy, temporaire ou non, varie grandement selon le type de pathologie. Ainsi, on n’aide pas de la même façon un proche qui présente une schizophrénie, ou une dépression! Pourtant, ce proche a généralement besoin de votre aide. La meilleure façon de l’aider consiste si le proche est d’accord, à demander un entretien familial avec son psychiatre si le proche refuse l’entretien familial, d’aller voir un autre psychiatre afin de parler de vos difficultés. Il faut savoir que la maladie psy de l’un des membres de la famille rejaillit de façon importante sur l’entourage, aussi, si vous vous sentez en souffrance, il faut une prise en charge… Deux personnes en souffrance ce n’est pas mieux qu’une seule! . Que faire si votre proche est en danger urgent et ne veut pas être aidé? Ce paragraphe traite des situations graves et urgentes. Il s’agit notamment des cas où votre proche mentionne des idées ou menaces suicidaires présente des idées délirantes a des comportements dangereux pour lui-même scarifications, auto-mutilations ou autrui agressivité Dans ce cas, nous vous conseillons de vous passer de l’avis de votre proche et d’appeler le SAMU au 15 ou SOS psychiatrie. Si le psychiatre estime qu’il faut une hospitalisation et vous demande votre accord, nous vous recommandons de signer la demande d’hospitalisation. C’est souvent la seule façon de soigner, voire même de sauver votre proche. L’idée est la suivante s’il est en danger, il faut qu’un médecin évalue et donne son avis, même si votre proche refuse. Vous appelleriez le SAMU pour un infarctus puisque ça met la vie en danger ? et bien là c’est pareil. Si en votre âme et conscience vous êtes convaincu que votre proche est en danger, la seule question à se poser est Est-ce que je préfère courir le risque qu’il lui arrive quelque chose de grave, ou qu’il m’en veuille? » Malheureusement, l’expérience montre que souvent, les familles hésitent longtemps avant de prendre les décisions nécessaires. Le risque est alors une dégradation de la situation. C’est tout à fait compréhensible, c’est humain de ne pas oser prendre de décision qui va contre l’avis de l’autre. Nous savons que c’est une décision dure à prendre. Pour vous aider dans votre réflexion, voici quelques objections que les familles expriment habituellement, avec les réponses rationnelles. Objections habituelles – Oui mais il ne veut pas » Réponse si on est dans ces cas graves et urgents, c’est que votre proche n’est plus lucide, son avis n’est donc plus pertinent. - Oui mais on va l’hospitaliser contre son gré » Réponse s’il en a besoin, bien sûr. On ne va pas le laisser se suicider au motif que son jugement est temporairement aboli. - On risque de lui donner des traitements lourds » Réponse c’est parfaitement vrai. Comme dans le cas où quelqu’un fait un infarctus le traitement de la phase aiguë peut être lourd parce que lorsque la vie est en danger, ce n’est pas le moment de faire dans la demi-mesure. - Il va m’en vouloir de l’avoir fait hospitaliser alors qu’il ne voulait pas » Réponse c’est rare car n’oublions pas que la personne qui souffre, même si elle dit ne pas vouloir consulter, est dans une situation extrêmement douloureuse. De plus, elle s’oppose à être hospitalisée souvent pour des raisons de prestance elle a honte de consulter pour des raisons psy. Mais que quelqu’un d’autre prenne la décision à sa place la soulage elle sauve la face en disant qu’on l’a hospitalisée contre son gré. Toutefois, il peut arriver que dans la phase initiale, où le proche n’a pas retrouvé sa lucidité, cette colère persiste. Elle ne dure que pendant cette phase initiale et disparaît quand il retrouve sa lucidité. Enfin dans le cas rare où le proche continue d’être en colère même une fois guéri, c’est que votre proche n’est pas capable de revenir sur ses points de vue. Il y a donc une rigidité psychique qui méritait d’être prise en charge. - Est-ce qu’il n’y a pas des risques d’hospitalisation abusive? » Réponse en pays démocratique, comme en France, les restrictions aux libertés sont très encadrées. Du reste, sauf en cas de trouble mettant en danger autrui, l’hospitalisation sous contrainte n’est prononcée que si conjointement il y a demande de plusieurs médecins et d’un membre de la famille. Le fait d’avoir une demande émanant de la famille et du corps médical limite le risque d’abus. Le risque est donc très faible. Venir au cabinet à Paris Adresse 9 rue Troyon, Paris; tél 0609727094 n métro Station Charles de Gaulle Etoile ligne 6 depuis Paris 7-14-15-16; ligne 2 depuis Paris 17; ligne 1 depuis Paris 1-2-8, Neuilly sur Seine, La Défense, Nanterre En RER Station Charles de Gaulle Etoile RER A depuis La Défense, Nanterre, Paris 8, Paris 1-4-11, Rueil, Maisons Laffitte, Le Vésinet etc… En bus Station Charles de Gaulle Etoile lignes 22-30-52 depuis Paris 75016; ligne 92 depuis Paris 75007, 75014, 75015; lignes 30-31-92-93 depuis Paris 75017; ligne 73 depuis Neuilly sur Seine; lignes 22-52-73 depuis Paris 8; ligne 92 depuis Levallois Fait à Paris 16 par un psychiatre et un psychologue Photo by Kevin Delvecchio and by Jason Leung
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